| Both sides previous revisionPrevious revisionNext revision | Previous revision |
| hazalaris [2018/08/08 09:38] – [Âge du tyran] superuser | hazalaris [2019/05/03 11:20] (current) – [Âge impérial] superuser |
|---|
| |
| ===== Generalités ===== | ===== Generalités ===== |
| | ### |
| Les hazalaris sont un ensemble d’ethnies de souche [[keniens|kenienne]] que les impériaux surnomment « suderons » ou « sudet ». Ils sont originaires des terres arides du sud de la mer intérieure d’Anderia. Originellement un peuple nomade du désert, une partie d’entre eux se sédentarise après la [[age du tyran|chute du royaume elfique]] dans les zone côtière du nord et du sud. Si le territoire hazalaris est une mosaïque de principautés indépendantes, ils n’en restent pas moins unis par une religion commune : la [[Uma]], et par un sens aigu et ancestrale du commerce hérité de leurs pères caravaniers du désert. Le peuple hazalaris joue un rôle central dans la culture d’Anderia, à la croisée des chemins entre le grand continent du sud d’Orlésia et les terres nordiques d’Anderia, le désert loin d’être vide est depuis toujours un lieu de passage et d’échange entre les diverses civilisations d’[[Ewä]]. | Les hazalaris sont un ensemble d’ethnies de souche [[keniens|kenienne]] que les impériaux surnomment « suderons » ou « sudet ». Ils sont originaires des terres arides du sud de la mer intérieure d’Anderia. Originellement un peuple nomade du désert, une partie d’entre eux se sédentarisent après la [[âge du tyran|chute du royaume elfique]] dans les zone côtière du nord et du sud. Si le territoire hazalaris est une mosaïque de principautés indépendantes, ils n’en restent pas moins unis par une religion commune : la [[Uma]], et par un sens aigu et ancestrale du commerce hérité de leurs pères caravaniers du désert. Le peuple hazalaris joue un rôle central dans la culture d’Anderia, à la croisée des chemins entre le grand continent du sud d’Orlésia et les terres nordiques d’Anderia, le désert loin d’être vide est depuis toujours un lieu de passage et d’échange entre les diverses civilisations d’[[Ewä]]. |
| | ### |
| ===== Histoire ===== | ===== Histoire ===== |
| |
| |
| ==== Âge du tyran ==== | ==== Âge du tyran ==== |
| | (//Voir article détaillé **[[Âge du Tyran]]**//) |
| |
| L’[[Âge du tyran]] marque la fin de cette entente dans le sud. Les humains étant considérés comme un sous-peuple par [[Illadan]], les elfes exigent des taxes énormes de la part des caravaniers hazalaris. Bientôt l’armée elfique se lance à la conquête du fleuve [[Zemer]], poumon économique de la région, forçant les peuples hazalaris à fuir dans les montagnes ou dans le désert pour éviter l’esclavage. | L’[[Âge du tyran]] marque la fin de cette entente dans le sud. Les humains étant considérés comme un sous-peuple par [[Illadan]], les elfes exigent des taxes énormes de la part des caravaniers hazalaris. Bientôt l’armée elfique se lance à la conquête du fleuve [[Zemer]], poumon économique de la région, forçant les peuples hazalaris à fuir dans les montagnes ou dans le désert pour éviter l’esclavage. |
| |
| La période qui s’en suivra sera marquée par le chaos et l’anarchie. La rupture des anciennes voies de commerce traditionnelles et la fuite vers le sud fragilise la société hazalaris, l’absence d’état centrale renforçant l’esprit tribal et les déclenchants des conflits communautaires. Le trouble économique et les famines poussent de nombreuses tribus vers la prédation, les nomades deviennent pillards et lancent des razzias sur les cités [[Levantins|levantines]] du sud de la péninsule et sur les peuples montagnes des [[Monts du bras]], le commerce trans-désertique n’est plus sûre ce que qui rend la région extrêmement fragile. | La période qui s’en suivra sera marquée par le chaos et l’anarchie. La rupture des anciennes voies de commerce traditionnelles et la fuite vers le sud fragilise la société hazalaris, l’absence d’état centrale renforçant l’esprit tribal et les déclenchants des conflits communautaires. Le trouble économique et les famines poussent de nombreuses tribus vers la prédation, les nomades deviennent pillards et lancent des razzias sur les cités [[Levantins|levantines]] du sud de la péninsule et sur les peuples montagnards des [[Monts du bras]], le commerce trans-désertique n’est plus sûre ce que qui rend la région extrêmement fragile. |
| |
| ==== Naissance de la Uma ==== | ==== Naissance de la Uma et reconquête ==== |
| Une centaine d’année avant l’arrivée des [[arkadiens]] sur [[Anderia]], un grand prophète hazalaris naquit dans la ville Oasis de [[Kelmet Abzar]]. A l’âge de 18 ans, celui-ci reçoit la visite du grand celeste. | (//Voir article détaillé sur la **[[Uma#Histoire|Uma]]**//) |
| |
| ==== Âge impérial ==== | ==== Âge impérial ==== |
| | (//Voir article détaillé sur la **[[guerre arkado-hazalaris]]**//) |
| |
| ==== Révolte hazalaris ==== | ==== Révolte hazalaris ==== |
| |
| ===== Société ===== | ===== Société ===== |
| | ==== Hazalars ==== |
| | ### |
| | La société hazalaris varie fortement d’une ethnie à l’autre. Il est communément admis que les plus proches de leurs ancêtres [[keniens]] sont les hazalars, qui ont gardé leur tradition nomade. Ceux-ci arpentent le désert avec leurs caravanes de chameaux, établissant un lien commercial vitale entre les cités du sud comme [[Miassar]] jusqu’aux rives du fleuve [[Zemer]] à [[Zakar Irtzouk]]. Ils font pour cela des étapes d’oasis en oasis, la plus célèbre étant celle de [[Kelmer Abzar]] où naquit le prophète de la [[Uma]] //(voir religions et croyances)//. La société des hazalars est très pieuse et traditionnelle, les valeurs comme l’humilité et l’hospitalité y sont primordiale du fait de la rudesse de la vie dans le désert. Les hazalars sont libres et ne reconnaissent aucune autorité princière, leur chefs sont souvent les vieux sages de la famille selon leur tradition patriarcale. En revanche, ils respectent l’autorité des princes marchands sur leurs territoires, et traitent avec eux dans toutes les affaires commerciales, le commerce étant un fondement religieux chez les hazalaris. |
| | ### |
| | ==== Zerlak ==== |
| | ### |
| | Zerlak signifie « homme de la terre » en langue hazalaris, désignant ainsi ceux qui ont renoncé aux anciennes traditions nomadiques. L’enracinement et l’afflux de nombreuses richesses via le commerce trans-desertique tend à rendre leur société plus « libérale » et moins religieuse que leurs cousins nomades, mais la religion n’en reste pas moins centrale dans l’organisation politique hazalaris. |
| | Depuis la mort du [[Ashgar El-Abzar|prophète]] de la [[Uma]], il y a un consensus dans les milieux religieux affirment qu’aucun n’homme ne peut égaler sa sagesse, ainsi aucun hazalaris ne peut prétendre gouverner tous les disciples de la [[Uma]]. A la place, un système théologique est née : dans les grandes cités hazalaris, les écoles religieuses qui ont le plus d’adepte font élire les Princes-Marchands parmi les marchands riches, puissants et bons croyants. Leur rôle est d’assurer la sécurité du commerce, le maintien de l’ordre et le respect de la religion dans la cité. |
| | ### |
| | ### |
| | L’enrichissement des marchands et l’ancienne colonisation impériale ont créé des changements profonds dans la société des zerlacs hazalaris, ainsi les élections d’un nouveau Prince-Marchand sont souvent l’objet de nombreuses intrigues, chaque école de la [[Uma]] cherchant à imposer son représentant, les Prince-Marchands doivent souvent assoir leur pouvoir par la violence. Les mœurs se sont également relâchées, les marchands puissants se laissant aller à la débauche et s’éloignant d’une religion qui se veut de plus en plus politique et de moins en moins théologique. On trouve aujourd’hui des harems ou des marchands orgueilleux affichant ouvertement des comportements contraires à l’éthique religieuse, qui est pourtant utilisée pour le contrôle des masses. |
| | ### |
| | ### |
| | Malgré cela l’œil étranger sera toujours stupéfait par la splendeur exotique des cités état hazalaris, avec leurs grands dômes d’or, leurs bazars étroits le long de ruelles anarchiques où l’on peut acheter les denrées rares du bout du monde, la magnificence des palais des marchands fortunés. La péninsule sud est une terre d’intrigue, d'opulance et d’exotisme, étrangement accueillante pour les étrangers qui depuis tout temps arpentent ce désert inhospitalier. |
| | ### |
| | ===== Relations ===== |
| |
| La société hazalaris varie fortement d’une ethnie à l’autre. Il est communément admis que les plus proches de leurs ancêtres [[keniens]] sont les hazalars, qui ont gardé leur tradition nomade. Ceux-ci arpentent le désert avec leurs caravanes de chameaux, établissant un lien commercial vitale entre les cités du sud comme [[Miassar]] jusqu’aux rives du fleuve [[Zemer]] à [[Zakar Irtzouk]]. Ils font pour cela des étapes d’oasis en oasis, la plus célèbre étant celle de [[Kelmer Abzur]] où naquit le prophète de la [[Uma]] //(voir religions et croyances)//. La société des hazalars est très pieuse et traditionnelle, les valeurs comme l’humilité et l’hospitalité y sont primordiale du fait de la rudesse de la vie dans le désert. Les hazalars sont libres et ne reconnaissent aucune autorité princière, leur chefs sont souvent les vieux sages de la famille selon leur tradition patriarcale. En revanche, ils respectent l’autorité des princes marchands sur leurs territoires, et traitent avec eux dans toutes les affaires commerciales, le commerce étant un fondement religieux chez les hazalaris. | |
| |
| Les Zerlak sont sédentarisés depuis de nombreux siècles, ils vivent au nord comme au sud dans des cités états dirigées par des princes marchands. Le rôle du prince marchand est d’assurer la sécurité du commerce, le maintien de l’ordre et du respect de la religion, ils peuvent être vassaux d’un prince plus puissant. Leurs cités aux milles dômes parcourues de ruelles étroites entre de vastes bazars est un émerveillement pour l’œil étranger. Riches, puissants et orgueilleux, les Zerlaks ont su bâtir une société puissante et prospère, soutenu par une foule d’esclave affluent des razzias du sud ou des conflits du nord. Mais l’afflux de richesse a transformé progressivement les nomades, plus « libéraux » que les hazalars, le respect religieux est souvent un prétexte pour apaiser les masses tandis que les puissants jouissent de leurs harems privés et de leur opulence. | |
| |
| ===== Relations ===== | |
| |
| ===== Religion et croyances ===== | ===== Religion et croyances ===== |
| |
| |