Page Tools Show pageDiscussionOld revisionsBacklinks You've loaded an old revision of the document! If you save it, you will create a new version with this data. Media FilesChronique : la nuit des larmes Le récit de la mort de Septimus III Arkadis, que la posterité retient sous le nom d'Empereur chevalier, est d'une telle tristesse qu'il m'est difficile de m'atteler à cette tâche ingrate et pourtant nécessaire. Mes années d'exil à Solaris, rongées par le déshonneur, n'effacerons jamais le vif souvenir que m'inspira la nuit fatidique de la mort de l'Empereur. Cela faisait des années que le conseil des Primo, et à leur tête la famille Vesilys, cousine de la famille impériale, défiait de plus en plus ouvertement l'autorité impériale. Il faut dire que si Septimus était aimé du peuple pour ses prouesses martiale et son charisme chevaleresque, il n'était, je dois bien l'avouer, beaucoup moins des patriciens de la capitale, qui voyait en lui un poseur fanfaron qui avait dilapidé une grande partie du trésor impérial durant ses guerres aussi couteuses qu'inutiles. Il est vrai que mon Empereur bien aimé était un piètre gestionnaire, mais rien n'aurait pu me préparer à la traitrise qui fit basculer l'Empire dans une décennie de sang. C'était une nuit calme dans la capitale, les festivités du grand soleil étaient passées, je m'éveillais au son de l'écho des cris qui venaient des rues en contrebas du palais. Je vis alors des processions de torches convergeant vers le palais, une observation attentive me montrait que des hommes en arme allaient et venaient d'une maison à l'autre, j'aperçus alors avec horreur des pillages, des femmes trainées par les cheveux sur les pavés des rues tandis que leurs maris étaient tués. Au loin, les villas du quartier de la colline brûlaient. Ce fût alors que les cloche commencèrent à retentir, je compris que la cité était à feu et à sang, et déjà, dans l'enceinte même du palais, des bruits de combat se firent entendre. La suite, je ne peux la raconter que par les rumeurs. Je parvins par chance à échapper au massacre grâce à un serviteur courageux qui me mena jusqu'au navire qui me porta jusqu'ici en Solaris. Mon Empereur, lui, se barricada dans la citadelle avec sa garde impériale, il résista là 3 jours, jusqu'à ce que l'un de ses hommes les plus proche l'assassine d'une dague dans le dos, jetant son corps à la foule des conspirateurs en contrebas. Ainsi s'acheva le règne des Vorkalys. SavePreviewCancel Edit summary Note: By editing this page you agree to license your content under the following license: CC Attribution-Noncommercial-Share Alike 4.0 International