Page Tools Show pageDiscussionOld revisionsBacklinks You've loaded an old revision of the document! If you save it, you will create a new version with this data. Media Files''Lien [[hist:start|histoire]]'' > //L’aube teintée de rouge annonça l’arrivée de l’unique légion d’Aegius, à sa suite, femmes, enfants, trainant leurs maigres bagages, le cœur emplit de joie, de peur et d’espoir. Ils vinrent en Paxia, d’où soufflait les vents du froid, où régnaient, dit-on, les cruels souverains du nord, les roitelets et tyrans aveugles aux lumières d’Akkanor, et dont l’égo bouffi empêchait de voir ce qu’Aegius vît à la seconde où ses pieds foulèrent ces terres : des étendues vertes, fertiles, où la civilisation pourrait prospérer en lieu et place de la barbarie. La légion d’Aegius posa la première pierre de ses futures cités, avant de marcher promptement vers ses premiers ennemis qui déjà se préparaient à rejeter les élus d’Akkanor à la mer. Ils tinrent bon, à un contre mille, ils tinrent bon, et repoussèrent les pathétiques forces qui s’opposaient à leur inexorable progression vers la victoire. Les guerriers de ces terres, gras et bouffis d’orgueil, comptant sur leurs montures plutôt que sur leur force, s’écrasèrent charge après charge contre les murs de lance de la légion d’Akkanor. A chaque charge, leur détermination et leur férocité allait décroissante, et bien vite comprirent ils que les hommes auxquels ils avaient à faire était d’une valeur bien supérieure aux faibles ennemis qu’ils avaient eu à combattre jusqu’alors. Bataille après bataille, les premiers tyrans tombèrent, entrainant dans la panique des alliances contre natures entre ennemis générationnels. Tous étaient unis dans un seul but : chasser l’envahisseur, retourner aux temps de leur tyrannie heureuse. Mais ces alliances, pourries dès leur naissance, firent pâle figure face à la détermination d’un seul homme et de son armée disciplinée. Quand Aegius arriva au terme d’une vie de lutte incessante, le littoral entier était arkadien, et l’Empire fût fondé. Les peuples libérés du joug des tyrans, voyant la clémence avec laquelle ils avaient été traités, embrassèrent rapidement la lumière d’Akkanor. Il faudra encore bien des années et des batailles avant que l’Empire que nous connaissons n’advienne, mais fondation de notre prospérité était là, permise par la détermination d’un homme et du courage de quelques milliers d’autres.// > Récit de la conquête par le chroniqueur Galamandras SavePreviewCancel Edit summary Note: By editing this page you agree to license your content under the following license: CC Attribution-Noncommercial-Share Alike 4.0 International