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Les Hazalaris

Generalités

### Les hazalaris sont un ensemble d’ethnies de souche kenienne que les impériaux surnomment « suderons » ou « sudet ». Ils sont originaires des terres arides du sud de la mer intérieure d’Anderia. Originellement un peuple nomade du désert, une partie d’entre eux se sédentarisent après la chute du royaume elfique dans les zone côtière du nord et du sud. Si le territoire hazalaris est une mosaïque de principautés indépendantes, ils n’en restent pas moins unis par une religion commune : la Uma, et par un sens aigu et ancestrale du commerce hérité de leurs pères caravaniers du désert. Le peuple hazalaris joue un rôle central dans la culture d’Anderia, à la croisée des chemins entre le grand continent du sud d’Orlésia et les terres nordiques d’Anderia, le désert loin d’être vide est depuis toujours un lieu de passage et d’échange entre les diverses civilisations d’Ewä. ###

Histoire

Âge des elfes

Le clan humain des Keniens débarque au sud du continent après l’exile. Ceux-ci adoptent rapidement une tradition nomadique ce qui fait qu’ils se propageront sur une bonne partie d’Anderia. Les keniens resté à l’ouest des montagnes du bras deviendront les actuels hazalaris. Longtemps indépendants, les hazalaris sont à leur origine un peuple nomade du désert, entretenant de très bon rapports avec les elfes valadins à l’âge d’or de la civilisation elfique qui avaient établi des comptoirs commerciaux au nord de leur territoire. Les marchandises exotiques en provenance d’Orlésia traversaient alors le désert par de grandes caravanes marchandes et étaient revendues à prix d’or dans les cités du nord.

Âge du tyran

(Voir article détaillé Âge du Tyran)

L’Âge du tyran marque la fin de cette entente dans le sud. Les humains étant considérés comme un sous-peuple par Illadan, les elfes exigent des taxes énormes de la part des caravaniers hazalaris. Bientôt l’armée elfique se lance à la conquête du fleuve Zemer, poumon économique de la région, forçant les peuples hazalaris à fuir dans les montagnes ou dans le désert pour éviter l’esclavage.

La période qui s’en suivra sera marquée par le chaos et l’anarchie. La rupture des anciennes voies de commerce traditionnelles et la fuite vers le sud fragilise la société hazalaris, l’absence d’état centrale renforçant l’esprit tribal et les déclenchants des conflits communautaires. Le trouble économique et les famines poussent de nombreuses tribus vers la prédation, les nomades deviennent pillards et lancent des razzias sur les cités levantines du sud de la péninsule et sur les peuples montagnards des Monts du bras, le commerce trans-désertique n’est plus sûre ce que qui rend la région extrêmement fragile.

Naissance de la Uma et reconquête

(Voir article détaillé sur la Uma)

Âge impérial

(Voir article détaillé sur la guerre arkado-hazalaris)

Révolte hazalaris

Ethnies

Les Hazalars sont les populations ancestrales du désert, descendant directs des nomades désertiques des âges anciens. Ils sont nomades comme leurs pères, et vivent essentiellement en groupe restreint de centaines d’individus du commerce trans-desertique.

Les Zerlaks sont des populations hazalaris sédentarisée depuis des siècles. Ils peuplent les rives nord bordant la mer intérieure d’Anderia, la facade sud du continent ainsi que les abords du fleuve Zemer au milieu du désert. Mosaïque de cité états dirigées par des princes marchands, leur culture est radicalement différente de leurs frères restés nomades.

Société

Hazalars

### La société hazalaris varie fortement d’une ethnie à l’autre. Il est communément admis que les plus proches de leurs ancêtres keniens sont les hazalars, qui ont gardé leur tradition nomade. Ceux-ci arpentent le désert avec leurs caravanes de chameaux, établissant un lien commercial vitale entre les cités du sud comme Miassar jusqu’aux rives du fleuve Zemer à Zakar Irtzouk. Ils font pour cela des étapes d’oasis en oasis, la plus célèbre étant celle de Kelmer Abzar où naquit le prophète de la Uma (voir religions et croyances). La société des hazalars est très pieuse et traditionnelle, les valeurs comme l’humilité et l’hospitalité y sont primordiale du fait de la rudesse de la vie dans le désert. Les hazalars sont libres et ne reconnaissent aucune autorité princière, leur chefs sont souvent les vieux sages de la famille selon leur tradition patriarcale. En revanche, ils respectent l’autorité des princes marchands sur leurs territoires, et traitent avec eux dans toutes les affaires commerciales, le commerce étant un fondement religieux chez les hazalaris. ###

Zerlak

### Zerlak signifie « homme de la terre » en langue hazalaris, désignant ainsi ceux qui ont renoncé aux anciennes traditions nomadiques. L’enracinement et l’afflux de nombreuses richesses via le commerce trans-desertique tend à rendre leur société plus « libérale » et moins religieuse que leurs cousins nomades, mais la religion n’en reste pas moins centrale dans l’organisation politique hazalaris. Depuis la mort du prophète de la Uma, il y a un consensus dans les milieux religieux affirment qu’aucun n’homme ne peut égaler sa sagesse, ainsi aucun hazalaris ne peut prétendre gouverner tous les disciples de la Uma. A la place, un système théologique est née : dans les grandes cités hazalaris, les écoles religieuses qui ont le plus d’adepte font élire les Princes-Marchands parmi les marchands riches, puissants et bons croyants. Leur rôle est d’assurer la sécurité du commerce, le maintien de l’ordre et le respect de la religion dans la cité. ### ### L’enrichissement des marchands et l’ancienne colonisation impériale ont créé des changements profonds dans la société des zerlacs hazalaris, ainsi les élections d’un nouveau Prince-Marchand sont souvent l’objet de nombreuses intrigues, chaque école de la Uma cherchant à imposer son représentant, les Prince-Marchands doivent souvent assoir leur pouvoir par la violence. Les mœurs se sont également relâchées, les marchands puissants se laissant aller à la débauche et s’éloignant d’une religion qui se veut de plus en plus politique et de moins en moins théologique. On trouve aujourd’hui des harems ou des marchands orgueilleux affichant ouvertement des comportements contraires à l’éthique religieuse, qui est pourtant utilisée pour le contrôle des masses. ### ### Malgré cela l’œil étranger sera toujours stupéfait par la splendeur exotique des cités état hazalaris, avec leurs grands dômes d’or, leurs bazars étroits le long de ruelles anarchiques où l’on peut acheter les denrées rares du bout du monde, la magnificence des palais des marchands fortunés. La péninsule sud est une terre d’intrigue, d'opulance et d’exotisme, étrangement accueillante pour les étrangers qui depuis tout temps arpentent ce désert inhospitalier. ###

Relations

Religion et croyances