Lien peuples
Les Ircaniens sont un peuple humain originaire de la terre d'Ircanie, autrefois, les légendes racontent qu'un grand royaume féodal régnait sur l'Ircanie, celui-ci fût toutefois conquit et intégré à l'Empire Solarien.
A la chute de l'Empire Solarien, voilà 400 ans, commença un fléau que les ircaniens affrontent toujours aujourd'hui. La terre d'Ircanie est prise d'un mal sombre, à la nuit tombée, des êtres ténébreux et maléfiques arpentent la terre, forçant les ircaniens à se retrancher dans derrière les murs bénits et ornés de runes qui protègent toutes les villes et villages de la région. Ce mal sévissant depuis des siècles à profondément affecté la culture du peuple ircanien, qui a su s'adapter pour perdurer dans les terres devenues hostiles de leur région.
Langues : Solarien, l'ancienne langue ircanienne fût perdue après un millénaire de domination sous l'empire solarien.
La culture ircanienne est profondément marquée par la peur du mal ancien qui rôde chaque nuit. Les habitants vivent dans une constante angoisse, ce qui façonne tous les aspects de leur quotidien. L’Ircanie est un pays reclus, ses villages et cités s’enferment derrière des murs épais dès que le soleil décline, et nul ne s’aventure à l’extérieur une fois la nuit tombée. Cette peur a donné naissance à des coutumes strictes et à un code de conduite presque immuable. Le couvre-feu est respecté religieusement, et ceux qui osent le braver sont rarement revus. La notion de protection est omniprésente : les portes des maisons sont scellées avec des amulettes, les murs des cités sont sanctifiés, et des rituels nocturnes assurent la sécurité des communautés.
Les Icraniens ont développé une société repliée sur elle-même, méfiante des étrangers et des influences extérieures. La vie sociale tourne autour des remparts et des foyers fortifiés, créant des enclaves autonomes où l’autosuffisance est cruciale. Chaque cité est dirigée par un baron, mais le véritable pouvoir réside dans la capacité des dirigeants à protéger leur peuple contre les créatures nocturnes. Les serfs, en échange de cette protection, prêtent serment à leur seigneur non seulement pour leur loyauté, mais pour leur survie. La foi joue également un rôle central : l’Église Nocturne domine la spiritualité des Ircaniens, prêchant une divinité protectrice associée à la nuit. Les prêtres bénissent les remparts et dirigent les cérémonies au coucher du soleil, rappelant à tous que seule la vigilance peut les sauver du mal extérieur.
Les mythes et superstitions sont omniprésents dans la culture ircanienne. Les histoires de villages disparus, engloutis par l’obscurité en une seule nuit, alimentent les peurs populaires. Les enfants sont éduqués dans la crainte des ombres, et chaque famille possède ses propres rituels pour conjurer le mal. Les feux sont maintenus toute la nuit dans chaque foyer, car il est dit qu’une nuit sans lumière pourrait ouvrir la voie aux créatures des ténèbres.
Dans l’Ircanie, les chevaliers ne sont pas seulement des guerriers, mais aussi des gardiens du crépuscule. Ils patrouillent les remparts, veillent aux feux qui doivent brûler toute la nuit, et leur serment inclut souvent une composante mystique. Certains ordres sont mêmes spécialisés dans la chasse de créatures nocturnes.
La méfiance des Ircaniens envers les étrangers est palpable. Les rares voyageurs qui osent traverser l’Ircanie sont scrutés avec suspicion et souvent laissés à l'extérieur des murailles après le crépuscule, car nul ne souhaite risquer l’ouverture des portes une fois la nuit tombée. Les chasses aux sorcières, menées par des inquisiteur de l'ordre de la nuit, sont très fréquentent. Le commerce avec l’extérieur est rare et se fait uniquement de jour, sous de lourdes escortes. Dans cette société repliée, la communauté est à la fois un refuge et une prison, où chacun dépend de l’autre pour survivre, mais où la trahison, même involontaire, peut condamner tout un village. Les Ircaniens vivent donc dans un équilibre précaire, entre tradition, superstition et peur de l’inconnu.