Lien peuples
Les Nyenkali sont un peuple humain de la région aride de Nyenkundu, à l'est de Solaris. Ils sont organisés en diverses ethnies tribales avec une structure de chefferies autonomes ou organisée en petit royaumes indépendant. Leur culture est influencée par leur environnement aride de savanes. Bien que chaque ethnie ait ses propres coutumes, les Nyenkali sont unis par des croyances religieuses communes centrées sur les dieux de l'ordre et par de nombreux us et coutumes particulier à leur région.
Les Nyenkali sont organisés en chefferies tribales où chaque tribu est dirigée par un chef de clan, la plupart d'entre elles fonctionnent de manière autonome, mais elles se regroupent souvent pour former des alliances temporaires face à des menaces communes ou pour faciliter le commerce. L'appartenance ethnique est centrale, déterminant souvent le statuus des individus et les relations qu'ils entretiennent entre eux.
Dominé pendant des siècles par l'Empire Solarien, la chute de cet état a laissé des marques importantes sur la société clanique des nyenkali, voyant la formations petits royaumes indépendants regroupant plusieurs tribues autours d'un roi et souvent centrés sur une ethnie dirigeante. Ces cités sont devenues d'importants centre d'échange où les ethnies autrefois strictement séparées se cotoie et commerces sans jamais trop se mélanger, chaque ethnie occupant généralement un quartier particulier.
En raison des terres arides de Nyenkundu, les Nyenkali ont développé des techniques agricoles adaptées à la savane, telles que la culture en terrasse et l'irrigation de précision. Ils pratiquent également l'élevage, en particulier celui de bovins et de chèvres, essentiels à leur économie. Ils sont aussi des commerçants habiles, échangeant des produits locaux comme les textiles, les peaux, et les herbes médicinales avec d'autres peuples de Solaris, notament les marchands zingariens nombreux dans les villes de la région. Les routes commerciales sont souvent surveillées par des alliances intertribales fixant en échange des taxations.
Les peuples nyenkali sont traditionnellement patriarchaux et polygame, ils peuvent être sédentaires ou semi-nomadique selon leur ethnie, des conflits éclatant souvent entre ces deux groupes culturels très particulier.
La division ethnique crée une mosaïque de croyances et de coutumes très différentes parmis les populations de la région, mais au dehors du systeme ethnique, les prêtres et prêtresses Njamba sont les gardiens de la foi et jouent un rôle clé dans la société en menant des rituels, en pratiquant la divination, et en offrant des conseils spirituels. Ils supervisent les rituels de passage et les cérémonies saisonnières, comme celles de la récolte ou des initiations. Ces prêtres itinérants sont souvent écoutés pour leur sagesse et pour leur impartialités, faisant rôle d'arbitre dans les conflits.
Les Thongali sont l'ethnie majoritaire du Delta du Thongo, région fertile traversée par le grand fleuve nourricier du nord de la province. Leur société, de structure presque féodale, est dirigée par un roi-dieu que le peuple croit habité par l'esprit sacré du fleuve. Ce roi règne sur une alliance de tribus qui lui prêtent allégeance, chacune fournissant des guerriers en temps de guerre. Les armées thongalies sont reconnaissables par leurs parures de plumes colorées et leurs armures en cuir épais de pachyderme, symboles de leur puissance et de leur culture.
Les Thongali sont particulièrement renommés pour leurs puissants éléphants de guerre, qui écrasent les lignes ennemies avec une force dévastatrice, et pour leurs bataillons de Vierges Dorées, des guerrières fanatiques. Ces femmes, prêtes à sacrifier leur vie sans hésitation pour leur roi-dieu, se jettent dans la bataille en poussant des cris perçants, inspirant terreur et chaos parmi leurs adversaires.
Peuple essentiellement agraire, les paysans thongalis dépendent du limon fertile apporté chaque année par les crues du fleuve pour cultiver leurs céréales et nourrir la population. L’abondance de cette région fait du royaume du Thongaï une puissance régionale, mais également la source de conflits incessants avec son voisin du sud, le royaume de Caral, avec qui il entretient une rivalité historique, notament sur la question de la pratique esclavage, méprisée par les thongali.
Basés sur les rives du lac Caral, dans la cité d'Araka, ancienne capitale provinciale de l'Empire Solarien, les Caraliens sont un peuple de guerriers farouches dont la divinité principale est Efarion, le dieu de la guerre. Héritiers des anciens généraux impériaux, les guerriers caraliens ont perpétué les traditions des terribles Saridakis. Parmi leurs pratiques les plus redoutées figure le cannibalisme, qu'ils utilisent comme un instrument de terreur pour démoraliser leurs ennemis.
La dynastie des rois de Caral est fière et ambitieuse, rêvant de reconquérir un jour l'intégralité du territoire de Nyenkundu. Cependant, leurs ambitions expansionnistes sont limitées par l'influence des Thongalis au nord et par les puissantes alliances tribales au sud, qui empêchent toute avancée significative.
Le royaume de Caral, malgré sa nature guerrière, est plus civilisé que la plupart des autres régions environnantes. De nombreux marchands zamoréens et zingariens y prospèrent, et les villes caraliennes conservent un fort héritage impérial. Toutefois, des violences ethniques importantes minent la société. Les esclaves issus des ethnies vaincues forment l'essentiel de la force productive, tandis qu'une caste dirigeante composée de guerriers et de prêtres contrôle fermement l'organisation sociale et politique du royaume.
À l'est de Nyenkundu s'étend la région humide et marécageuse de la baie d'Ulundi. Les Ulundais, un peuple de pêcheurs et d’échassiers, ont adapté leur mode de vie aux défis de cette zone marécageuse. Vivant dans des villages sur pilotis, ils se déplacent aisément à travers les eaux stagnantes et les forêts inondées grâce à leurs embarcations.
Le golfe d'Ulundi, bien abrité, est un lieu de repos sûr pour les navires traversant le détroit de Moana. Sous l'Empire Solarien, plusieurs cités côtières se sont développées pour faciliter le commerce nord-sud sur le continent. Toutefois, avec la chute de l'Empire et le déclin des échanges maritimes, ces cités ont perdu une grande partie de leur splendeur d'antan, devenant de simples vestiges de leur âge d'or.
Les Ulundais restent cependant des maîtres dans la fabrication d’embarcations robustes, capables de naviguer à travers le détroit. Ils se rendent régulièrement jusqu’au Lagon Bleu en Orlésie, où des plongeurs spécialisés exploitent les riches gisements de perles, le principal produit d'exportation de la région. Ces perles, extraites dans des conditions périlleuses, sont cruciales pour la survie économique des cités ulundaises, leur permettant de maintenir un certain dynamisme malgré le déclin général du commerce.
Les Zikili sont un peuple d'éleveurs semi-nomades du sud de Nyenkundu. Ils mènent de grands troupeaux à travers les vastes savannes, perpétuant une riche tradition guerrière. Leurs combattants, reconnus pour leur bravoure, portent des scarifications rituelles qui symbolisent leur courage et leur rage au combat. Ces marques sont autant de témoignages de leur vaillance et de leur rôle central dans la culture Zikili.
Autrefois, bien que minoritaires, les Zikili dominaient Nyenkundu grâce à la puissance de leurs guerriers. Ils imposaient des tributs aux autres peuples de la région, maintenant leur supériorité par la force. Cependant, cette hégémonie fut brisée lors de la conquête de la région par l'Empire Solarien, dont les politiques favorisaient les peuples sédentaires au détriment des Zikili. Leur influence diminua alors considérablement, et ils furent relégués à une position marginale.
Depuis la chute de l'Empire Solarien, les Zikili ont repris leurs anciens raids, pillant les villages de leurs voisins dans l'espoir de restaurer leur position de domination dans une région qui a bien changé. Souvent considérés comme des parias dans les cités de Nyenkundu, les Zikili n’en demeurent pas moins animés par une fierté inébranlable et une ambition persistante. Leur quête pour retrouver leur statut d'ethnie dominante alimente de nombreux conflits, exacerbant les tensions dans la région.
Les Biniki sont un peuple sédentaire établi dans le sud de Nyenkundu, où leurs villages forment de véritables oasis de verdure au cœur des savannes arides. Experts dans la gestion de l'eau, ils ont développé des systèmes ingénieux de cultures en terrasses, qui leur permettent de cultiver des céréales malgré les conditions difficiles. Leur maîtrise de l'irrigation est la clé de leur prospérité.
Les Biniki représentent l'ethnie majoritaire de Nyenkundu. On les trouve en grand nombre dans les cités, où ils occupent souvent des fonctions d'artisans. Leur savoir-faire est apprécié dans divers domaines, faisant d’eux des acteurs économiques importants dans les villes.
Cependant, ils sont en perpétuel conflit avec l’ethnie Zikili, leurs rivaux historiques. Les Biniki sont fréquemment victimes des raids et pillages orchestrés par ces derniers, exacerbant les tensions entre les deux peuples.