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Table of Contents
Empire
Organisations impériales
Vue d’ensemble
L’Empire Arkadien est état décentralisé et bureaucratique. L’Empereur en est le chef suprême et sa position est légitimée par l’Ordo Imperialis, une religion monothéiste expansionniste et universelle qui de par sa nature se veut englobante. Selon l’Ordo, l’Empereur est le représentant du bien suprême et le garant de la paix et de la stabilité.
Les expansions territoriales de l’Empire se sont faites de nombreuses manières : diplomatie, mariage, soutient mais aussi très souvent par les armes. L’Empire a pour habitude d’assimiler les peuples à sa culture tout en conservant leurs spécificités. La noblesse locale est souvent maintenue et intégrée à l’Administratum Imperialis, la grande administration centrale qui gère au quotidien les affaires de l’Empire. Ainsi les provinces conquises deviennent des duchés, dirigés par des Ducs qui sont généralement issus de la noblesse conquise. Certains duchés sont plus autonomes que d’autres, mais tous doivent accepter les conditions suivantes :
- L’Ordo doit être la religion officielle et les autres cultes doivent être validés par l’Ordo.
- La dîme impériale doit être payée chaque année, elle peut correspondre à des sommes en or ou en nature, selon la production de la province.
- Le Duché se doit de fournir des hommes et de maintenir la Legio Imperialis locale.
- Le Duc peut prélever des levées chez ses vassaux pour des raisons de défense locale, mais seule la Legio Imperialis a le droit d’être une armée permanente. Ainsi les nobles ne peuvent qu’entretenir des gardes personnelles ou des gardes restreintes pour leurs cités. Un duc qui lèverait une armée serait rapidement considéré comme un traitre potentiel.
- Les Duchés doivent accepter les différentes entités de l’Administratum.
- Les mages et autres initiés doivent être tenus sous le contrôle du Magisterium
Dans l’histoire, de nombreux Ducs ont tenté de se soulever contre la loi impériale. La réaction ne se fait jamais attendre : l’Empereur lève les armées et tente d’écraser la rébellion par les armes. Les lois et l’administration peuvent varier d’un Duché à l’autre, et c’est cette grande flexibilité qui a permis à l’Empire de maintenir tant de peuples différents dans une même frontière pendant si longtemps. Les Duchés « historiques » westrien et landers sont les plus ancien et les plus proche de l’organisation impériale, tandis que d’autres comme les territoires des north sont beaucoup plus indépendants et s’appuient sur un système proche du féodalisme.
Pouvoir
La Capitale impériale est Arkadia. C’est là que se trouve les grandes structures de l’Empire : Palais Impériale, le Grand Officio de l’Administratum, La tour du Magisterium. L’Empereur siège dans son immense palais, il est au sommet de toute la hiérarchie impériale mais l’étendue de son pouvoir est tout à fait relatif.
Il est vrai qu’aux débuts de l’Empire et sous la deuxième Dynastie, le pouvoir de l’Empereur était absolu. Il pouvait à n’importe quel moment abroger une loi, démettre un fonctionnaire de ses fonctions ou abattre un Duc. Cela n’a cependant pas toujours été le cas. Aujourd’hui, et surtout depuis la fin de la 3ème Dynastie, l’Empereur est le dirigeant absolue des armées et le seul à pouvoir émettre les lois. Les lois doivent cependant être approuvées par le Conseil des Primo, une assemblée auxquelles siègent les Ducs puissants ainsi que les représentants des familles les plus influentes de l’Empire. Ainsi, toute loi pouvant toucher à des modifications profondes dans le fonctionnement de l’état ou de l’Administratum doit être ratifiée par le Conseil. L’histoire montre que le conseil a pu être à la botte de l’empereur, ou une véritable épine dans le pied lorsque les Ducs et les nobles se mettent à agir pour leur intérêt personnel. En outre le conseil peut représenter un véritable danger, de nombreuses révoltes de palais ont éclaté sous l’impulsion de factions du Conseil, dont la plus célèbre reste celle du Primo Seraphino Heraclion qui précipita la fin de la 2ème Dynastie des Vesilys.
Institutions impériales
Conseil des Primo
Le conseil des Primo est l’organisation la plus importante après l’Empereur lui-même. Composé d’une assemblée dont le nombre varie selon les périodes, il représente les Ducs puissants et les familles influentes du Royaume. Le poste de Primo ne s’obtient que par des années d’intrigues et de magouilles politiques, rares sont ceux qui y parviennent les mains propres de nos jours. L’Empereur peut nommer un homme Primo, mais le plus souvent c’est l’assemblée elle-même qui accepte d’accueillir un nouveau membre. Le rôle du conseil varie suivant les époques et n’a pas toujours existé. Utilisée au départ comme un conseil d’experts au service de la volonté de l’Empereur, il a évolué avec le temps pour devenir vers la fin de la première dynastie un véritable organe de contre-pouvoir que les nobles et Ducs utilisaient pour faire valoir leurs droits auprès de l’Empereur. Il est important de noter que la première et la deuxième Dynastie sont toutes deux tombées à cause de révolte de palais orchestrées par des factions du conseil des Primo, ce qui montre l’étendue de leur pouvoir. A plusieurs reprise des Empereurs tentèrent de ramener le conseil des Primo à leur place initiale, que ce soit par la diplomatie ou par des purges violentes qui entrainaient l’Empire dans d’interminables guerres civiles, mais tous se rendirent compte que le territoire était devenu trop vaste pour être dirigé par un seul homme. Les Empereurs successif durent peu à peu céder au Conseil en lui octroyant des droits pour maintenir la paix intérieure. A l’extinction brutale de la 3ème Dynastie, le Conseil prit une place prédominante dans la politique de l’Empire. Les conséquences de cette prise de pouvoir furent désastreuses, un à un, de nombreux duché Kanat et Hazalaris se soulevèrent contre l’Empire que le conseil occupé dans ses incessantes querelles intestines ne pouvait réprimer efficacement. Ce fût une lente descente, et en 3 générations l’Empire avait été amputé de plus de la moitié de ses territoires. Aujourd’hui l’Empereur doit toujours soumettre ses lois au Conseil avant qu’elles ne puissent être appliquées par l’Administratum. En outre le conseil des Primo a un droit de regard sur l’Administratum, peut destituer des fonctionnaires et proposer des lois
Administratum Imperialis
L’Administratum Imperialis est l’organe central impérial qui s’occupe de la gestion de tout l’Empire. Il est subdivisé en de nombreux Sectores qui chacun s’occupe d’une tâche administrative distincte et fait appliquer la loi impériale dans les Duchés conquit. La loi impériale varie d’un Duché à l’autre et garantit à certains Duchés plus d’autonomie, c’est surtout le cas dans le régime actuel des deux duchés appartenant aux anciens Royaumes North. L’Administratum est une véritable pieuvre employant des milliers de fonctionnaires et dont les rouages sont articulés par une bureaucratie complexe et un immense réseau hiérarchique que les membres eux même peine à comprendre. L’Empereur reste chef suprême et l’Administratum ne fait qu’appliquer les lois et décrets sans jamais les remettre en question.
Le Sectore Administrum
C’est le plus petit Sectore de l’Administratum. Il est en charge du vote des budgets sur les autres Sectores ainsi que de la surveillance de la bonne marche administrative de l’Administratum. Il a donc un droit de regard sur les activités des autres Sectore et peut mener des inspections sur les agissements d’un fonctionnaire impérial. Le Sectore Administrum est composé d’un conseil restreint de législateur ayant le contrôle sur une foule d’inspecteurs qui contrôlent au quotidien la bonne marche des rouages de l’Administratum.
Le Sectore Legio
Il est en charge de la gestion administrative des armées. Le Sectore Legio s’occupe de l’intendance des différentes légions de l’Empire, de la paye de la solde des hommes, du recensement et de la chasse des déserteurs ainsi que du recrutement à l’échelle locale. Il attribue également les postes d’officiers et est en charge des promotions, les hauts généraux étant cependant nommés par l’Empereur lui-même.
Le Sectore Populis
Le Sectore Populis s’occupe de l’administration civile des territoires impériaux. Le droit civil, l’octroi de permis et la gestion territoriale font partie de ses prérogatives, et son influence est différente d’un Duché à l’autre. Il est subdivisé en nombreuses sections qui chacune a son centre d’expertise ce qui fait de ce Sectore l’un des plus grand et des plus complexes.
Le Sectore Financis
Le Sectore Financis prélève la dîme, calcule les taxes et gère toute la comptabilité et le trésor impérial. Son armée de questeur parcours tout l’Empire pour prélever l’argent et la déplacer jusqu’au trésor centrale à Arkadia ou au contraire pour la redistribuer dans les Officio régionaux de l’Administratum.
Legio Imperialis
La Legio Imperialis ou Légion Impériale est la structure militaire de l’Empire. Elle consiste en un ensemble de Légions qui rassemblées forme les forces armées de l’Empereur. Chaque Legio est une armée de métier, dans laquelle les hommes s’engagent pour une durée réglementaire de 7 ans renouvelables. Durant cette période, ils sont payés une demi-solde en temps de paix et une solde entière en temps de guerre. Il y a au minimum une Legio par Duché, les plus grands duché pouvant disposer de plusieurs légions, c’est le Sectore Legio de l’Administratum qui est en charge de la maintenance de ces armées. La puissance des Legio est variable, elle peut aller de quelques centaines d’hommes en cas de paix prolongée ou de défaut du trésor, à des milliers lorsque l’heure de la guerre a sonné. L’armée impériale est connue pour sa discipline et ses manœuvres très coordonnées au combat. Autrefois elles étaient craintes et respectées. Les techniques de combats arkadienne à leur arrivée bousculèrent les vieilles armées du continent. Cette efficacité n’était permise que par la formation des hommes en soldats de métier, entrainés pendant des années aux manœuvres qui assuraient la victoire implacable de l’Empire. Aujourd’hui cette tradition a perduré bien qu’elle ait dû s’adapter aux réalités technologiques d’un monde en évolution constante.
Les formations peuvent varier d’une Legio à l’autre, les équipements sont rarement standardisés et chaque Légion garde les spécificités régionales de leur zone de recrutement. Leur organisation hiérarchique reste cependant toujours la même.
- Un général à leur tête
- Corpo : une grande formation comprenant parfois un millier d’hommes et regroupant le plus souvent les troupes par type (infanterie, tirailleur, tireur, cavalerie,…).
- Centio : une formation de 100 hommes sous le commandement d’un Centimus.
- Dexio ou Patrouille : une formation de 10 hommes formant la plus petite échelle d’unité dans les armée impériale et commandée par un Decimus.
En haut de la pyramide de la Legio se trouve les hauts généraux. Nommés par l’Empereur directement, ils sont les grands stratèges impériaux et interviennent lorsque des combats d’ampleur importante se profilent. Ils coordonnent alors plusieurs Legio ainsi que les troupes auxiliaires dans la gestion du conflit. L’Empire fait souvent appelle à des troupes locales lors de conflits majeurs. Qu’ils s’agissent de mercenaires, de gardes locales au service d’un Duc, de factions ennemies de l’adversaire actuel, il ne faut jamais cracher sur des combattants supplémentaires. Ces troupes sont alors intégrées dans les Auxiliares, les troupes auxiliaires de la Legio, elles restent autonomes mais reçoivent leurs ordres stratégiques d’un Haut Général ou d’un Général impérial.
Il existe une Legio particulière : la garde impériale. Une troupe permanente au service de la sécurité de l’Empereur. Si les troupes des Legio peuvent varier, la garde elle dispose d’un effectif exact de 1000 hommes. Etre légionnaire de la garde est un titre prestigieux, qui n’est accordée en principe qu’aux plus vaillants combattants. Dans la pratique de nombreux membre de la garde sont issues de familles nobles désireuses de placer un dernier fils. Les officiers de la garde sont le plus souvent des nobles dont les faibles prétentions interdisent toute ambition. Ils peuvent alors dévouer leur vie entière au service de l’Empereur. Le général de la garde est un titre très honorable, c’est l’un des hommes les plus proches de l’Empereur.
Intelligencia
Les renseignements impériaux sont nommés Intelligencia. Elles sont dirigées par un maître espion possédant le titre de Haut-commissaire qui ne doit répondre que devant l’Empereur. Le Haut-commissaire est à la tête d’un large réseau d’espionnage à travers tout l’Empire. Espions, assassins et informateurs sont à son service pour garantir que les intérêts de l’Empereur soient toujours respectés.
Ordo Imperialis
L’Ordo est une institution religieuse séculaire, adoptée comme religion officielle de l’Empire arkadien depuis son origine. Elle tire ses racines des Cantiques d’Ilios, un recueil de chants philosophiques et légendaires écrit par le chef Akanor du clan des Akan, précurseur du clan Arkadien. L’œuvre est un grand récit du temps mythique et plus particulièrement de la vie d’Ilios, père des hommes et sauveur du monde. Elle s’attarde sur les évènements de la Croisade Sanglante, alors que Malakar l’indigne et Vahalarius le vaniteux se mènent une guerre sans merci, Ilios sous la forme d’un vieillard encapuchonné parcours les terres meurtries de la légendaire Tanaran pour escorter ses enfants loin des tumultes de la guerre apocalyptique de ses frères. Sur le long chemin pavé de souffrance au travers d’une terre infernale, portant les stigmates irréversibles de la Croisade Sanglante, Ilios dispensera sa sagesse et son savoir aux pèlerins qui le suivront jusqu’à la lointaine côte est du continent. Il se termine sur le martyr d’Ilios qui sacrifie sa vie et son peuple pour sauver ses enfants, ainsi qu’à la dernière promesse qu’il fait jurer à Akanor de préparer l’humanité au retour lointain des enfants de Malakar.
Origines
Après la fondation de la première Arkadia sur l’île des Tempêtes, Akanor écrira les Cantiques comme mémoire de la souffrance de son clan et pour rappeler les grands préceptes qui devront guider ses successeurs. A sa mort, son fils Akanarion établit la domination des Akan sur l’île des Tempêtes et sur les archipels les entourant, il fonde alors le premier Empire Arkadien et crée l’Ordo, institution religieuse responsable de la préservation du savoir et des enseignements d’Ilios comme décrit dans les Cantiques de son père.
Préceptes
L’Ordo est une religion à tendance monothéiste et universaliste. Elle est complètement liée au pouvoir Impérial Arkadien, l’Empereur étant le successeur d’Akanor à qui le grand Ilios lui-même a confié le rôle de guide pour l’humanité. L’Ordo met surtout en avant la parole d’Ilios, bien que tolérant la présence des autres grand Anciens, dont il critique cependant le manque de sagesse. Elle justifie l’expansionnisme impérial par le dernier commandement d’Ilios à Akanor, lui demandant de rassembler tous les clans humains pour faire face au retour attendu de Malakar et de ses créatures des tréfonds du monde. Les grands commandements de l’Ordo sont l’humilité, la miséricorde et la fraternité.
- Humilité des hommes, faibles, imparfaits et corruptibles, face à la puissance démesurée des grands Anciens et des forces de la nature.
- Miséricorde, pour ne jamais oublier que leur vie n’est due qu’à la miséricorde du grand et infiniment supérieur Ilios, ils doivent faire preuve de la même miséricorde pour ceux qui leur sont plus faibles.
- Fraternité, car tous les humains quels qu’ils soient sont des enfants d’Ilios et doivent être ramenés dans sa lumière.
Magisterium
La sorcellerie est courante sur Anderia, la première dynastie impériale était connue pour ses dons magiques exceptionnels. Déjà à l’époque, les Empereurs s’entouraient en plus de leur conseil d’un cercle de puissants magiciens. C’est la nature chaotique des sorciers non-initiés qui a poussé la première dynastie à créer le Magisterium, une institution visant à repérer et à former toute personne prédisposée à la manipulation de la magie.
Sur toute l’étendue de l’Empire, seule quelques dizaines de milliers de personnes naissent en étant capable de ressentir la force des énergies. La grande majorité d’entre eux ne sera jamais capable de puiser l’énergie suffisante pour lancer un sortilège majeur. Il existe cependant quelques mages dont la puissance considérable peut devenir un danger. Il n’est pas bon qu’un homme non formé dispose de tels pouvoirs, car personne ne sait de quoi il est capable. C’est là qu’intervient le Magisterium, grâce à ses trois grandes castes.
Caste des formateurs
Leur symbole est le hibou, qui représente la sagesse et le savoir. Les formateurs sont divisés en deux types de mage, les enseignants, qui œuvrent dans les écoles de magie impériale à former les jeunes magiciens et les errants, des mages itinérants qui consacrent leur vie à l’identification de jeunes magiciens. La caste des formateurs est connue pour son zèle, seul les mages sages la rejoigne, car rejoindre la caste des formateurs revient à consacrer sa vie à l’enseignement de la magie. Ils évitent cependant un grand défaut de nombreux magiciens : conscient des dangers que peut représenter la magie, les formateurs préconisent son emploi avec sagesse et ne cherche jamais à l’utiliser pour la gloire personnelle.
Caste des occultistes
La caste des occultistes rassemble les magiciens plus ambitieux et indépendants. Leur symbole est le Lion, qui désigne leur fierté d’appartenir à l’élite. Les occultistes sont généralement de puissants mages qui œuvrent à la recherche des savoirs magiques ou comme conseillers des puissants. La plupart des Ducs ou des nobles importants aiment s’entourer d’un membre de leur caste. Lors des guerres, les occultistes appuient souvent les armées impériales.
Caste des chasseurs
Le symbole des chasseurs est le corbeau, signe de mauvais présage et de mort. Les chasseurs rassemblent les mages-soldats les plus teigneux et les plus violents qui sont mis sous le commandement de magistères puissants qui canalisent leur férocité dans la bonne direction. C’est la caste la moins nombreuse du Magisterium, mais souvent la plus crainte, certains magistères n’hésitant pas les décrire comme des chiens fous, mais jamais en face… Les chasseurs ont très mauvaise réputation, mais leur mission n’en est pas moins cruciale : ils sont chargés de la traque des mages renégats, ceux qui refusent de se soumettre à l’autorité du Magisterium ou les mages indépendants se croyant au-dessus de la loi impériale. Les membres de la caste des chasseurs sont souvent des rebus, trop brutaux pour pouvoir exercer un autre métier, on leur permet de vivre qu’à condition d’accomplir leur mission, personne ne quitte la caste des chasseurs. Les gens les reconnaissent à leur signe distinctifs : ils portent une armure noire surmontée d’une capuche bleue nuit, leur tabard sombre arbore le corbeau de mauvais augure. Quand une compagnie de chasseur arrive quelque part, on sait qu’il va se passer quelque chose dans peu de temps, mieux vaut les éviter.
Les cercles inférieurs
Les magistères des cercles inférieurs sont nommés Haut Magistères. Chaque caste dispose d’un cercle inférieur qui est la voix de tous les membres de la caste. Il se ressemble régulièrement pour traiter des affaires internes à la caste. Le cercle inférieur de la caste des occultistes est le théâtre de tensions internes régulières.
Le cercle des quatre
Le cercle des quatre est le sommet de la pyramide hiérarchique du Magisterium. Il rassemble les trois chefs de caste plus le Grand Maître, le Haut Magistère personnel de l’Empereur qui est sa voix et ses oreilles dans toutes les affaires du Magisterium.
Politique impériale relative à la magie et aux magistères
Les mages et l’Empire entretienne une relation étrange d’équilibre des pouvoirs. Sous la première dynastie, les Empereurs étaient eux même de très puissants magiciens, ce qui leur permettait de se faire respecter par les autres adeptes. Aujourd’hui les Empereurs n’ont plus la même puissance, ils ont donc décidé au fur et à mesure de lâcher la bride aux magiciens tout en les gardant sous contrôle. Les magiciens, de par leur grand pouvoir, tendent à être orgueilleux et à désirer de grandes responsabilités. L’Empire leur donne ce pouvoir qu’ils désirent, en échange duquel les Magistères doivent accepter l’autorité du Magisterium. Cette loi est non discutable, tout mage non affilié au Magisterium est un ennemi de l’Empire. Lorsqu’un jeune magicien commence à jouer avec ses pouvoirs pour son propre bénéfice, il est rapidement repéré, un mage formateur sera dépêché pour lui enjoindre de suivre une formation au Magisterium. Si celui-ci refuse ou si la nature de ses actes est jugées criminelle, c’est une compagnie de chasseur qui viendra le chercher, il ne pourra alors espérer aucune pitié, les chasseurs sont connus pour les supplices ignobles qu’ils font subir aux renégats.
Les chasseurs sont la meilleure arme de l’Empereur. Leur simple mention effraye même les plus puissants de magiciens, c’est un instrument de terreur qui rappelle à tout magistère que la révolte a un prix.
Duchés
Les duchés sont les noms donnés aux provinces impériales. Dirigées par des Ducs, dont la plupart sont des descendants de la noblesse conquise, les duchés sont des territoires autonomes liés à l’Empire par le payement de la dîme, l’acceptation des institutions impériales et l’interdiction de former des armées permanentes. Les duchés sont organisés selon un système féodal. Subdivisés en compté et baronnie, les nobles doivent prêter allégeance au Duc suzerain qui lui-même est sous l’autorité suprême de l’Empereur. Le territoire bénéficie d’une relative autonomie économique et sociale : le duc peut instaurer des directives locales en plus de la loi impériale, les seigneurs peuvent lever des troupes de défense, ils sont en charge de la loi, de l’administration et de la sécurité sur leurs terres. Ils sont cependant limités dans leurs actes par la loi impériale qui prévaut sur tout et dont l’application est garantie par l’Officio locale de l’Administratum. Le régime féodal est né de l’impossibilité des légions impériales à parer aux attaques extérieures. L’Empire est depuis longtemps victime de nombreux raids de ses voisins, Sha-hasin, pillards d’Altar, pirates de la Brèche, maraudeurs orcs et autres. Lors des périodes creuses où le trésor fait défaut, les légions ne pouvaient plus assurer leur rôle de défense et la tâche fût accordée à de nombreux nobles locaux qui se mirent à construire les premiers châteaux forts. Aujourd’hui, le château est le symbole des régimes féodaux des duchés, et les seigneurs possesseurs terriers jouent le rôle de protecteurs et d’administrateurs des régions qui l’entoure.
Société impériale
L’Empire, de par son histoire et de par son étendue, est une mosaïque de peuples et de culture, si les premiers Empereurs ont pu tenir d’une main de maître leur territoire, les générations suivantes ont dû s’adapter et accepter qu’une gestion efficace ne puisse passer que par une décentralisation du pouvoir. Ainsi sont nés les Duchés, provinces impériale dirigées par un Duc, le plus souvent issu d’une lignée vaincue il y a des lustres. Les Duchés divisent de façon plus ou moins homogènes les différentes cultures, l’Empire inclus en outre d’autres états vassaux périphériques comme le Royaume nain des Telogrid. Ainsi la société impériale est tout sauf homogène, du cœur cosmopolite d’Arkadia jusqu’aux lointaines contrée des North en passant par les prairies des Landers et les terre glacées du Val d’est, les coutumes et les mœurs peuvent être radicalement différentes.
