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Faraïa
La plus jeune, pourtant la plus sage, son dernier soupir fut celui de son peuple. Car la nature elle-même jadis si belle se ternit, l’abondante nourriture pris goût de cendre et tous les êtres du plus humble au plus noble pleurèrent en cœur la perte de leur mère. Le monde bascula, de l’idylle au cauchemar, de la beauté à la laideur, de la lumière à l’ombre, car elle était l’amour et la douceur, et sans elle, le monde n’était plus.
Faraïa, prose elfique.
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Tous les contes anciens parlent de Faraïa, dernière des filles de la fratrie des célestes, comme de la plus douce et aimantes des Anciens. Faraïa aimait les enfants, la danse et la musique, elle était une chanteuse exceptionnelle, capable de faire pleurer le terrible Mitrandor et de soulager un temps la plus profonde des peines de Malakar. Elle était l’épouse du puissant Vahalarius et sœur-jumelle de Malakar qui l’aimait d’un amour fou. A l’origine du monde elle créa les Alawins, les choses qui poussent, ainsi que les Alawa, les animaux, plus tard, avec l’accord de Vahalarius, elle créera les Dryades et les Centaures pour protéger les Alawins des Alawa. Pendant longtemps, elle sut apaiser les ardeurs du tumultueux Vahalarius malgré le fait qu’elle n’éprouvait que peu d’amour pour lui. Elle était consciente que son devoir envers son peuple passait avant son plaisir personnel, et c’est pourquoi elle œuvra dans l’ombre pour retenir la main de son mari, ce qui permit à son peuple de prospérer. Considérée comme une déesse mère, la vie de Faraïa et sa mort tragique lui valent aujourd’hui une grande popularité parmi tous les peuples d’Anderia. Déesse du foyer, de la terre nourricière, de la nature, de l’enfance, de la maternité et de la musique, de nombreux cultes lui sont voués à travers tous les peuples et cultures de la terre.
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