L’Âge du mythe plonge ses racines dans le passé le plus anciens, à une époque où les Dieux marchaient parmi les mortels. Les détails de cette période où l’écriture n’existait pas encore se perdent dans les âges de la terre, ne subsistant qu’au travers des mythes et légendes qu’ils ont engendrés auprès des peuples du continent. Seules quelques traces archéologiques subsistent de cette époque, mais, perdue dans de lointaines contrées, leur accès reste aujourd’hui extrêmement difficile.

Le seul récit parvenus jusqu'à nos jours sont celui du Cantique de l'Ordo, le livre saint de la religion d'Akkanor, transmis à ses élus, il conte deux évènements majeurs de l'âge du mythe : l'antique croisade et la fracture du monde.

Le Cantique de l'Ordo fait référence à une guerre nommée l'ultime croisade, qui conte l'arrivée des dieux sombres sur le monde, attirés par l'action irresponsable des dieux. Le récit fait part des batailles tragiques et cataclysmiques ravageant la terre, le ciel et les mers, dans lesquels les mortels affrontaient aux côtés de leurs dieux les hordes démoniaques et les traitres voués à leur cause. Lors de l'ultime bataille qui faillis effondrer le monde, Akkanor le dieu guerrier, affronta personnellement les hordes du dieu serpent Gazarak, parvenant à le terrasser malgré les 12 morsures mortelles qu'il reçut au combat, il s'effondre inconscient au milieu de ses guerriers, commandant dans son dernier souffle à ses légions de continuer le combat.

Suite à la chute d'Akkanor, et alors que la situation semble perdue, Timbra, la déesse mère, sort de sa torpeur et décide d'intervenir pour sauver sa création. Déclenchant une sorcellerie d'ampleur cataclysmique, elle provoque la fracture du monde, engloutissant des régions entières sous les eaux et les flammes, détruisant mortels et démons. Dans son geste de colère, la déesse bannis les dieux du monde mortel, les condamnant à exister sur nouveau plan d'existence, et les forçant désormais à agir de façon indirecte sur le monde. Les dieux sombres sont vaincus, mais pas détruit, se repliant dans l'immatériel où ils continuent aujourd'hui à ourdir leurs plans contre le monde mortel…