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Maîtrises
Introduction
Dans de nombreux jeux de rôle modernes, la classe est un outil efficace. Elle permet de structurer rapidement un personnage, de définir son rôle au sein d’un groupe et de baliser sa progression. Cependant, cette efficacité a un coût. En enfermant les personnages dans des archétypes prédéfinis, la classe impose une vision rigide de ce qu’un personnage peut être, faire ou devenir.
Ce système fonctionne tant que l’on accepte ses cadres. Mais dès que l’on cherche à incarner des profils plus nuancés, plus ambigus ou simplement plus réalistes, ses limites apparaissent. Certains personnages deviennent difficiles, voire impossibles à représenter mécaniquement, non pas parce qu’ils sont incohérents, mais parce qu’ils n’entrent dans aucune case prévue à cet effet.
Arkadia adopte une autre approche. Ici, un personnage n’est pas défini par ce qu’il est censé être, mais par ce qu’il sait réellement faire.
Plutôt que de choisir une classe, les joueurs construisent leur personnage à travers des maîtrises : des connaissances, des savoir-faire, des usages du corps ou de l’esprit, acquis par l’apprentissage, la pratique et l’expérience. La somme de ces maîtrises dessine naturellement un rôle, un profil, une identité… sans jamais les figer.
Il n’existe donc pas de guerrier, de voleur ou de courtisan au sens mécanique du terme. Il existe des personnages qui savent tenir une ligne sous la pression, d’autres qui excellent dans l’intrigue sociale, d’autres encore qui survivent là où le monde devient hostile. Ces rôles émergent de leurs choix, de leurs actions et de leur histoire, non d’un archétype imposé.
Les maîtrises sont au cœur de ce système. Elles ne sont ni des pouvoirs, ni des talents abstraits, ni des bonus automatiques. Elles représentent ce que le personnage a appris à faire dans le monde d’Arkadia, et ce savoir ne prend sens que lorsqu’il est mis en œuvre dans la fiction.
Ce chapitre détaille ce que sont les maîtrises, comment elles s’acquièrent, et comment elles remplacent à la fois les classes et la progression par niveaux, au profit d’un système plus crédible, plus souple et profondément ancré dans la narration.
