Les impériaux de l’Empire Arkadien nomment « transnoroyévie » les vastes territoires de vallons et de steppes qui s’étendent au nord-est, par-delà le grand fleuve Noroyeva. Sur ces territoires restés sauvages ont prospérés voilà plusieurs siècles les cités libres du nord, souvent surnommées « cités joyaux ». Ne vous laissez toutefois pas berner par cette appellation trompeuse, car ces bourgs nordiques n’ont rien de comparable au faste que l’on peut trouver sur le littoral du sud lointain.

Pourtant, la cité où commence votre aventure fait exception à la règle : Norograd, la perle du nord, ancrée sur les berges du lac Noro, se situe stratégiquement à la croisée des grandes routes caravanières venant des steppes du nord et menant jusqu’aux lointains territoires de l’est. Fondée voilà plusieurs siècles par des aventuriers istariens en quête d’or et de gloire, la ville fût établie très proche d’une grande mine toujours en exploitation aujourd’hui et qui fit pendant longtemps sa richesse et sa puissance. De nos jours, le port de commerce de la cité est le point d’arrivée des caravanes naabi, qui permet grâce au commerce fluvial de faire affluer toutes les richesses de l’est vers les ports du sud.

Nous sommes en l’en 400 du calendrier impérial, et alors que vous vivez paisiblement votre vie dans la cité, votre quotidien s’apprête à être chamboulé par des évènements dont l’ampleur vous dépasse et auquel vous jouerez involontairement un rôle de premier plan…

Vos aventures prennent place sur les terres inhospitalières de transnoroyévie, un territoire situé à l'est de l'un des plus grand empire du monde connu : l'Empire Arkadien. Aux portes de la grande steppe yakkut, ce territoires autrefois dominé par les tribus barbares kaal fût envahis, il y a plusieurs siècles, par des aventuriers istariens fuyant l'autorité arbitraire de leurs barons. Ils s'installèrent sur les abords du lac Noro, où fûrent découvert les premiers gisements de joyaux, entrainant un exode massif de population venant tenter leur chance dans la région. Les fortins défensifs qui protégait alors les mineurs devinrent, au fur et à mesure les cités que l'on nomma plus tard, les cités libres du nord.