Les ostraziens sont une ethnie nyméenne originaire des régions arides du Naab dans l'est de Paxia. Ils sont issus de population ayant fuis l'arrivée des cavaliers humains de la première migration, étant parvenus à tenir tête aux envahisseurs grâce aux puissantes protections magiques entourant leurs splendides cités.

Les ostraziens sont maîtres dans les arts de la démonologie, mettant à profit leur résistance naturelle à la corruption de l'immatériel pour conjurer et dominer des démons qu'ils utilisent comme esclaves pour les tâches productives, domestiques et pour la défense de leur territoire. Leur société est divisées en un système de caste rigide basé sur la force du don à la naissance, le haut de la société étant occupé par les conjurateurs, les plus puissants magiciens capables de dominer les démons.

Les ostraziens sont un peuple de marchands et de scientifiques, ils sont parmis les peuples les plus avancés dans les connaissances telles que l'astronomie ou la magie. Leurs splendides cités sont un relais de passage obligé sur les routes commerciales reliant l'est et l'ouest de Paxia, on y trouve dans leurs grands bazars des biens exotiques et luxueux en provenance des 4 coins du continent.

Ils sont parfois qualifié de peuple oisif, en effet, la plupart des tâches productives de leur société sont accomplis par des serviteurs démoniques asservis, ce qui permet à leur peuple de se concentrer sur des activités intellectuelles et philosophiques. Les étrangers sont souvent considérés avec beaucoup de dédain et de méfiance.

La société ostraziennes est divisée dans un système de caste rigide au sommet duquel règnent la caste des conjurateurs, les mages les plus puissant capables d'invoquer et asservir des démons. Le rang social est déterminé selon la force du don de l'individu. Au bas du bas se trouve les ployés, caste opprimée rassemblant les rares d'entre eux naissant sans le don, et qui accomplissent d'ordinaire les tâches les plus ingrates et répugnantes dans les cités et dont la liberté de mouvement est fortement limitée.

Les ostraziens sont polythéiste et vénèrent presque tout les dieux de l'ordre, bâtissant de grands temples dans leurs cités. Homme comme femme se couvrent la tête d'un voile, exposer le haut de son crâne hors du cercle intime étant tabou dans leur société. Ils sont les maîtres incontesté dans le domaine de la démonologie, ayant perfectionné cet art pendant des siècles.

Dans leurs grandes bibliothèques, des ouvrages uniques et précieux répertorie, classe et catégorise les démons, avec des explications détaillées sur leur nature et la manière de les asservir. Ils sont capables d'emprisonner des démons dans des sphères de conjuration, objets qu'ils vendent à des prix prohibitifs.

Les ostraziens sont divisés en plusieurs cités-états bordant la mer d'Ostrazal dans la région du naab. Dans l'ouest de Paxia, ces splendides cités blanches aux dômes dorés alimentent les fantasmes, les rares marchands ayant entrepris le périlleux voyage y menant parlent de murs démesurés, enchantés par par des sortilèges anciens et puissants que seuls de nombreux sacrifice humain permettent de maintenir. On y parle de richesses dépassant l'imagination, et de rues bondées où des créatures effrayantes et placides déambules dans au service de maîtres magiciens vêtus de soieries luxueuses.

Ces cités appliquent une segregation stricte, les castes se mélangeant rarement, et les étrangers n'ayant accès qu'aux quartiers commerçants. Il n'est pas rares que des conflits éclates entre elles pour régler des conflits territoriaux et commerciaux.

Les ostraziens ont fuit voilà près d'un millénaire les destructions causées par les humains. Ils ne durent leur survie qu'à leur puissante magie qui enchantent les murs imprenables de leurs cités. Aujourd'hui encore, les richesses des cités de l'Ostrazal attirent les yeux avides des nomades naabi et yakkut de la région.

Les ostraziens sont habitués à ces conflits, ils évitent souvent d'affronter directement ces ennemis et préfères payer des tribus aux chefs de guerres nomades pour les faire partir et ne pas entraver le commerces. Leurs murs enchantés et leurs serviteurs démons sont toutefois efficaces pour repousser les ennemis plus déterminés.

Pragmatiques, ils ont appris à commercer avec les autres peuples, notamment les fendari, nains et les khyazal, qui sont un maillon important dans le commerce transcontinental dont dépend leurs cités, mais il conservent à leur égard un certain dédain et une méfiance naturelle.