Les sinéens sont un peuple humain originaire des contrées obscures de Sinée, sur Paxia. Ils ont fondé un puissant empire nommé Empire Sinéen, un état séculaire et fermé aux étrangers, sinon pour quelques ports côtiers où les commerçants étrangers sont autorisés à séjourner.

Leur peuple est versé dans la magie et les arts occultes. Ils édifient de grandes pyramides et temples de pierre dans les vallées escarpées de leurs territoires baignés dans des brumes éternelles. Ils emploient abondament les esclaves dans leurs grands travaux de construction.

Langues : sinéen

La société sinéenne est marquée par le poids d’une tradition séculaire, elle est fondée sur une hiérarchie rigide entre les individus basée sur une croyance religieuse nommée la voie des ombres.

L’aristocratie est une caste de sorciers puissants que l’on nomme les chuchoteurs, ils règnent par la terreur grâce à leur maitrise d’une magie ancienne et occulte fortement liée à la psyché humaine. On les dit capable de lire et de contrôler les esprits, ce qui instaure un climat de paranoïa permanent autours de toutes questions politiques. Ainsi la population qu’elle soit bourgeoise ou plus humble ne se mêle que peu des affaires de l’Empire, se contentant d’adopter une attitude servile en présence d’un noble. Les envouteurs bien qu’extrêmement minoritaires ne sont que rarement remis en question.

Les cités Kador sont immenses et populeuses, il y a largement plus d’esclaves que d’hommes libres. Les envouteurs vivent dans d’immenses palais pyramidaux de basalte noir au pied desquels s’étend de plus modestes maisons noires aux formes géométriques improbables. Tout dans le gigantisme des constructions comme dans l’aspect inhumain des uniformes impériaux permet d'assoir une propagande basée sur l’écrasement des faibles par la peur.

Les kadoriens apparaissent souvent comme des personnes rigides et austères, il est culturellement tabou de montrer ses émotions ou d’émettre des jugements vis-à-vis de ses supérieurs. Ils sont très fier de leur héritage, et les étrangers sont souvent jugés avec dédains tandis que les esclaves ne sont pas beaucoup mieux traités que du bétail. L’isolement de leur Empire, les frontières étant strictement fermées aux étrangers à l’exception de quelques ports commerciaux, accentue encore les préjugés vis-à-vis des autres peuples.