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Lien religions et ascendants
Saint Terragnis
Saint Terragnis est un Ascendant vénéré comme le parangon de la justice, de la vertu et de l’ordre inébranlable. Jadis chevalier dans une région ravagée par la corruption, il s’éleva par une droiture inflexible, un dévouement total à la loi, et une foi inébranlable envers la déesse Lissandris, qui le canonisa de son vivant.
Terragnis n’est pas vénéré pour sa miséricorde, mais pour son intransigeance. Il représente l’ordre pur, la justice sans compromis, la vertu sans concession. Sa justice est implacable, presque fanatique, une justice sans nuance ni pardon. Là où les lois humaines vacillent, là où les juges se vendent, son nom devient un cri, une lame, une sentence.
On le représente comme un chevalier en armure intégrale, au visage caché derrière un heaume lisse, tenant une épée levée vers le ciel et un livre de lois scellé à la ceinture. Son regard, dit-on, transperce le mensonge et ne tolère aucune faiblesse morale.
Culte
Le culte de Saint Terragnis est structuré, rigide, et reconnu dans plusieurs régions dominées par l’ordre religieux de Lissandris. Il attire juges, inquisiteurs, paladins et tous ceux qui ont foi en une justice absolue.
Ses temples sont austères, construits en pierre nue, silencieux et organisés comme des tribunaux sacrés. Les fidèles récitent des serments chaque jour, jurant de ne jamais faillir dans leur devoir, même au prix de leur vie.
Les prêtres de Terragnis agissent souvent comme enquêteurs, conseillers juridiques ou exécuteurs de justice. Ils ne croient pas à la rédemption, mais au châtiment. Leur présence est redoutée dans les villes corrompues, et certains les accusent d’aveuglement fanatique.
Des ordres armés lui sont dédiés, chacun chargé de maintenir l’ordre, de purger les hérésies ou de faire tomber les puissants s’ils ont failli à la vertu.
Origines légendaires
Terragnis naquit au sein d’un duché rongé par le népotisme, la cruauté et la décadence. Chevalier sans faveur, il servit sans jamais dévier, exécutant les ordres avec une rigueur sans faille. Mais lorsqu’il fut confronté à une injustice commise par son seigneur, il désobéit, tua son suzerain, et se présenta lui-même aux juges, exigeant son propre châtiment.
C’est à ce moment, dit-on, que Lissandris elle-même descendit, arrêta la lame levée contre lui, et le toucha du doigt. “Il est plus juste que mes propres anges,” aurait-elle dit. Elle le sanctifia, et fit de lui son instrument dans le monde.
À sa mort, son corps ne se décomposa pas. On le plaça dans une tombe de marbre noir, qui, encore aujourd’hui, pleure des larmes d’argent lorsque des innocents sont condamnés à tort.
Il devint Ascendant non par grâce, mais par intégrité poussée jusqu’à l’absolu. Depuis, il est invoqué par ceux qui refusent les demi-mesures, ceux qui croient que la vertu n’a de sens que si elle est inflexible.
