La cité de Margath est la deuxième puissance de transnoroyévie, située au nord-ouest à la frontière des terres sauvages, elle appartient aux cités joyaux. La légende raconte qu'elle n'était qu'un avant poste de bandits qui extorquaient des droits de passage aux marchands en partance vers le sud. Elle est aujourd'hui la plus puissante force militaire de la région, et ambitionne depuis longtemps de dominer les autres cités. Elle est la plus grande rivale de la grande cité de Norograd, qu'elle affronte tant sur le plan commercial que militaire pour l'hégémonie régionale.

Ancienne cité marchande, Margath fût victime d'une prise de pouvoir par un chef mercenaire ayant installé une dynastie de roitelet jugés peu légitimes par les autres cités, qui le surnomment souvent le “tyran de Margath”. Connus pour leurs ambitions dévorantes et pour leur cruauté, la lignée des tyrans est devenue maître absolue de tout ce qui se trame dans la région de la cité, la route y menant étant sinistrement connue sous le nom de “chemin du pale”, du fait des nombreux suppliciés que les tyrans exposent à la vue de leurs potentiels ennemis.

Margath n'a rien du faste de sa rivale, beaucoup moins peuplée, elle vit essentiellement des taxations des routes caravanières et des tributs versés par les cités qu'elle menace régulièrement, ainsi que du commerce d'ambre et de fourrures venant des terres sauvages. Elle pourtant la première force militaire de la région, grâce à son armée professionnelle et aux nombreuses bandes de mercenaires inféodées au tyran. La population des la cités est un mix d'istariens, de sha-hasins des terres sauvages et de guerriers altari venant des comptoirs du golf des tempêtes à l'ouest, elle est connue pour être très corrompue, l'ascenssion sociale dépendant presque exclusivement des bons vouloir du tyran.

Conçue à ses origines comme un avant poste militaire, elle est construite en bois, et se présente comme un dédale de maisons anarchiques peu raffinées et de routes en terre battue. Elle dispose d'une importante forteresse surplombant la ville, demeure du Tyran et de sa garde personnelle. Un quartier bourgeois, nommé l'allée des marchands, est le centre de la classe privilégiée de la ville.