Choniques d`Arkadia

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uma [2018/08/09 11:52] superuseruma [2018/08/16 08:15] (current) – [La Uma] superuser
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 ====== La Uma ====== ====== La Uma ======
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-La Uma //(qui signifie "union" en langue [[keniens|kenienne]])// est une religion monothéiste d’origine [[hazalaris]] qui naquit à [[Kelmer Abzar]] dans le désert de la péninsule sud du  continent d’[[Anderia]] durant l’[[Âge du Tyran]]. Elle est portée par le prophète [[Ashgar El-Abzar]], un sorcier occultiste qui vivait en hermite non loin de l’oasis de [[Kelmer Abzar]] et qui reçut lors d’une de ses méditations le message prophétique du [[Grand Celeste]]. Elle est aujourd’hui la religion majoritaire des peuples [[hazalaris]] et [[levantins]], de nombreux adeptes forment des petites communautés éparses dans les grandes villes d’[[Orlésia]] ou dans l’[[Empire arkadien]].+La Uma //(qui signifie "union" en langue [[keniens|kenienne]])// est une religion monothéiste d’origine [[hazalaris]] qui naquit à [[Kelmer Abzar]] dans le désert de la péninsule sud du  continent d’[[Anderia]] durant l’[[Âge du Tyran]]. Elle est portée par le prophète [[Ashgar El-Abzar]], un occultiste qui vivait en hermite non loin de l’oasis de [[Kelmer Abzar]] et qui reçut lors d’une de ses méditations le message prophétique du [[Grand Celeste]]. Elle est aujourd’hui la religion majoritaire des peuples [[hazalaris]] et [[levantins]], de nombreux adeptes forment des petites communautés éparses dans les grandes villes d’[[Orlésia]] ou dans l’[[Empire arkadien]].
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 ===== Précèptes ===== ===== Précèptes =====
 ==== Fondements du culte ==== ==== Fondements du culte ====
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 La Uma est une religion strictement monothéiste et universaliste, le message délivré par le [[Grand Celeste]] appelle à l’union de tous les peuples peu importe leur race ou leur appartenance tribale. Elle rejette violement le culte des [[Anciens]] pourtant très répandu sur [[Ewä]], considérant que ceux-ci se sont auto proclamés dieu en lieu et place de l’unique créateur dont ils sont les enfants. La Uma est une religion strictement monothéiste et universaliste, le message délivré par le [[Grand Celeste]] appelle à l’union de tous les peuples peu importe leur race ou leur appartenance tribale. Elle rejette violement le culte des [[Anciens]] pourtant très répandu sur [[Ewä]], considérant que ceux-ci se sont auto proclamés dieu en lieu et place de l’unique créateur dont ils sont les enfants.
 Les umaddistes croient au [[Grand Celeste]], divinité unique, omnisciente et omnipotente créatrice de l’univers. Elle s’oppose au [[Djagal]], le diable, créateur des folies de [[Magie#L’immatériel|l’Immatériel]] qui cherche à détruire la création. Il existe une guerre ininterrompue depuis la nuit des temps entre les créations du  [[Grand Céleste]] et du  [[Djagal]], le prophète ayant reçu lors de sa méditation une vision de terreur sans nom, qui appelle tous les peuples de la terre à s’unir pour préparer la prochaine invasion du [[Djagal]]. Les umaddistes croient au [[Grand Celeste]], divinité unique, omnisciente et omnipotente créatrice de l’univers. Elle s’oppose au [[Djagal]], le diable, créateur des folies de [[Magie#L’immatériel|l’Immatériel]] qui cherche à détruire la création. Il existe une guerre ininterrompue depuis la nuit des temps entre les créations du  [[Grand Céleste]] et du  [[Djagal]], le prophète ayant reçu lors de sa méditation une vision de terreur sans nom, qui appelle tous les peuples de la terre à s’unir pour préparer la prochaine invasion du [[Djagal]].
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 Plus qu’un simple mythe, la Uma est un véritable traité philosophique sur le vivre-ensemble, elle tente de régir et organiser une vie harmonieuse parmi les peuples. Ainsi elle s’immisce fortement dans la vie privée des fidèles et dispose de son propre code de loi, souvent cruelles et expéditives, mais se révélant efficace pour  résoudre les problèmes rapidement. Plus qu’un simple mythe, la Uma est un véritable traité philosophique sur le vivre-ensemble, elle tente de régir et organiser une vie harmonieuse parmi les peuples. Ainsi elle s’immisce fortement dans la vie privée des fidèles et dispose de son propre code de loi, souvent cruelles et expéditives, mais se révélant efficace pour  résoudre les problèmes rapidement.
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 Les umaddistes croient en la transcendance de l’âme, les morts sont soumis au jugement dernier, durant lequel les anges du [[Grand Céleste]]  décident s’ils seront envoyés au paradi ou en enfer.  Les umaddistes croient en la transcendance de l’âme, les morts sont soumis au jugement dernier, durant lequel les anges du [[Grand Céleste]]  décident s’ils seront envoyés au paradi ou en enfer. 
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 ==== Les devoirs et interdits des umaddistes ==== ==== Les devoirs et interdits des umaddistes ====
   * La fraternité des umaddistes transcende toute appartenance raciale ou  tribale, un umaddistes se doit de respecter et d’aider un frère umaddistes. Cette philosophie est un héritage de la tradition nomadique d’hospitalité dans le désert, primordiale pour permettre la vie dans les rudes conditions.   * La fraternité des umaddistes transcende toute appartenance raciale ou  tribale, un umaddistes se doit de respecter et d’aider un frère umaddistes. Cette philosophie est un héritage de la tradition nomadique d’hospitalité dans le désert, primordiale pour permettre la vie dans les rudes conditions.
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 === Le jeûne de la foi === === Le jeûne de la foi ===
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 Deux fois par an, les umaddistes pratiquent un jeûne de 2 jours. Les dates de ces jeûnes correspondent à la première apparition de dieu au prophète ainsi qu’à son premier miracle accomplit lors de la [[bataille des murmures]]. Ce sont des jours spirituels, où l’on ne travaille pas pour se consacrer à la prière et à l’introspection. Durant ces périodes, toute débauche ou rupture du jeûne sans raison valable sont sévèrement sanctionnées. Deux fois par an, les umaddistes pratiquent un jeûne de 2 jours. Les dates de ces jeûnes correspondent à la première apparition de dieu au prophète ainsi qu’à son premier miracle accomplit lors de la [[bataille des murmures]]. Ce sont des jours spirituels, où l’on ne travaille pas pour se consacrer à la prière et à l’introspection. Durant ces périodes, toute débauche ou rupture du jeûne sans raison valable sont sévèrement sanctionnées.
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 === La prière de midi === === La prière de midi ===
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 Tous les jours lorsque le soleil est au zénith, les umaddistes du monde entier arrêtent le travail pour se consacrer à la prière, qui peut durer une ou deux heures selon les régions. Cette prière est là pour permettre chaque jour aux croyants de louer dieu pour sa bienveillance. Elle correspond aussi dans le désert à la période de forte chaleur où l’on ne travaille pas.  Tous les jours lorsque le soleil est au zénith, les umaddistes du monde entier arrêtent le travail pour se consacrer à la prière, qui peut durer une ou deux heures selon les régions. Cette prière est là pour permettre chaque jour aux croyants de louer dieu pour sa bienveillance. Elle correspond aussi dans le désert à la période de forte chaleur où l’on ne travaille pas. 
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 === Le jour des humbles === === Le jour des humbles ===
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 C’est la deuxième grande fête religieuse après le jeûne de la foi. Pendant une journée et une nuit, les umaddistes doivent se vêtir pauvrement et n’afficher aucun signe de richesse particulier. Des offrandes sont faites aux mendiants et aux miséreux, rappel que le prophète état lui-même un ermite et non un prince. Le lendemain du jour des humbles est marqué par une fête où l’on rend grâce a l’abondance accordée par le seigneur, c’est une journée consacrée à la fête et au partage. C’est la deuxième grande fête religieuse après le jeûne de la foi. Pendant une journée et une nuit, les umaddistes doivent se vêtir pauvrement et n’afficher aucun signe de richesse particulier. Des offrandes sont faites aux mendiants et aux miséreux, rappel que le prophète état lui-même un ermite et non un prince. Le lendemain du jour des humbles est marqué par une fête où l’on rend grâce a l’abondance accordée par le seigneur, c’est une journée consacrée à la fête et au partage.
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 +==== Organisation du culte ==== 
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 +La plupart des écris datant de l’époque du prophète et permettant d’extrapoler une conduite à suivre sont soumis à interprétation, ainsi de nombreuses écoles umaddistes se sont créées au fil du temps chacune essayant d’extraire des textes anciens l’essence des enseignements du prophète. Les plus puissantes écoles ont la capacité de faire élire des Princes-Marchands de par leur base populaire forte. 
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 +Depuis la mort du prophète et la sédentarisation d’une partie des peuplades [[hazalaris]], il y a un consensus sur l’impossibilité de trouver un homme aussi sage que le prophète lui-même pour gouverner au nom de dieu.  Le système des princes-marchands est ainsi né tout naturellement, soutenus par une école religieuse, le Prince est désigné pour son respect de la religion et la prospérité de son commerce, il devient ainsi garant de par sa fortune de la sécurité du commerce et de la bonne tenue de l’éthique religieuse et de l’ordre nécessaire à la prospérité de tous. Le titre n’est pas strictement héréditaire mais dans la coutume l’est assez souvent.  
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 +Durant la période d’occupation impériale, les mœurs ont énormément évoluées.  Devenus extrêmement riches et puissants, les marchands deviennent de plus en plus libérales, le respect stricte de la religion observé par leurs aïeux s’étiole aggravée par une corruption rampante des instances religieuses, et il n’est plus rare constater des scènes de débauche totalement impensable à l'époque. Seule l’ethnie des [[hazalaris|hazalars]] restée nomade continue à perpétuer la tradition de façon stricte. 
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 +==== Relation avec les autres cultes ==== 
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 +Les umaddistes rejettent les cultes polythéistes, et toute forme de culte des [[Anciens]]. Ils sont néanmoins tolérant quant à la cohabitation avec ces cultes, pour peu que ceux-ci n’ai rien à voir avec les [[esprit|esprits]] qui sont des créatures du [[Djagal]]. 
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 +Ainsi les autres cultes sont libres d’exister dans les villes umaddistes, mais sous certaines contraintes : ils ne doivent pas afficher publiquement leurs idoles de leur culte, et les commerçants étrangers doivent s’acquitter d’une taxe au prince marchand locale, qui garantira en retour leur droit d’exercer leur culte et leur sécurité. Ils ne peuvent néanmoins prétendre à aucun titre officiel dans la cité sans conversion. 
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