Elanwe
Voir (Âge du mythe | Croisade Sanglante)
### De tous les Anciens, la plus tempétueuse était Elanwe, première des filles de la fratrie des Célestes. Après la Genèse, Elanwe construit secrètement un royaume sous-marin, délaissant son domaine terrestre. Elle crée les Ondins, peuple des mers qui la servirent pour la construction de sa cité. Elle est découverte par Vahalarius qui fini par accepter ses créations. Devenue maîtresse des mers, elle prit possession des profondeurs insondables des Océans de la terre, qu’elle peupla d’une myriade de créatures. Elle ne sortait que rarement sur la terre, où elle se sentait à l’étroit et où elle n’aimait pas la proximité de son frère Vahalarius qui la restreignait. ### ### Elle fut en conflit avec ses frères lorsque leurs créations, les humains et les elfes, se mirent à parcourir les mers et à puiser les ressources qu’elle avait créée. Furieuse de la décision de Vahalarius d’autoriser ceux-ci à se nourrir du fruit de leur pêche, Elanwe crée les tempêtes furieuses et les calamités des océans, elle crée également de terribles créatures, les Léviathans, pour terroriser les terriens qui s’aventurent trop loin dans les océans insondables. Alors, les mortels qui parcourent les mers se mirent à prier et louer Elanwe pour l’apaiser et éviter son courroux. Celle-ci fini par autoriser les terriens à parcourir les mers, à la seule condition de laisser les océans libre de tout dirigeant. Ainsi les vastes mers du globe n’ont elle qu’une seule maitresse : la terrible Elanwe, et aucun peuple de la terre ne peut se réclamer de la possession de cet espace de liberté. ### ### De nos jours, Elanwe est la déesse mère de tous les peuples intelligents des mers, Ondins en premier lieu. Elle est également la déesse de tous les marins, qui la respecte autant qu’ils ne craignent son courroux, sachant qu’ils ne seront jamais que des invités sur les eaux de la terre. Les pirates en particulier sont pour la plupart de fervent adorateurs d’Elanwe, considérant que les océans sont éternellement libres et que nul monarques ne peut leur réclamer de ployer le genou. ###

